18 Janvier 2017
Il n’y a d’autre liturgie
Que le chant de nos peurs
Qui invite
Qui éloigne
Car sans doute
Les cieux sont encore loin
Au-delà
Des étoiles de fortune
Des graviers saillants à nos pieds
Creusant des fjords d’incertitude
Tes espoirs soignent toutes nos plaies
Lavant les doutes des origines
Et si les cieux ne s’approchent jamais
C’est d’avoir peur d’être piégés
Dans l’éternel de l’instant
La gloire dans une fiole
Qui se brise aussitôt
Tes ambiguïtés en apesanteur
Et les cieux dans nos dos
Finissent leur course
Dans la frénésie du monde
Et dans tes murmures